Parallèles entre mindset de sportif et mindset d’entrepreneure

Jje me suis toujours dis qu'il y avait beaucoup de choses à apprendre en termes de mindset pour un entrepreneur de l'univers du sport et c'est pour cette raison que je reçois June dans cet épisode.

Dans cet épisode je reçois June Lancry, coach sportif et entrepreneure.

June a un parcours peu banal puisqu’elle est passée de l’art à la musculation et en a fait son métier-passion. 

Dans cet épisode, vous allez découvrir comment sa détermination, liée à sa passion l’a amené à changer radicalement de vie et à pouvoir aujourd’hui accompagner d’autres personnes à se transformer à leur tour.

Nous décortiquons ensemble les parallèles entre l’art de la musculation et l’entrepreneuriat, à travers son parcours, ses apprentissages et ce qu’elle transmet dans l’accompagnement de ses élèves. 

Elle nous donner aussi ses points-clés pour une ascension globale en termes d’état d’esprit.

 

Vous allez découvrir :

➡️comment June est passée de l’art et d’une vie de fêtarde à la musculation et à une bonne hygiène de vie.

➡️ quel est le secret de June pour arriver à une telle détermination

➡️ comment l’expérience qu’elle propose à ces élèves reflète le parcours d’ascension qu’elle a elle-même suivi et les étapes par lesquelles elle est passée

➡️ les parallèles entre la pratique de coach sportif et son quotidien d’entrepreneure

➡️ ses points-clés en terme de mindset et comment ils l’aident au quotidien et dans les étapes-clés de sa vie 

 

Bonne écoute !

 

 

Pour retrouver June : 

👉Instagram @junecoach74 : https://www.instagram.com/junecoach74/

👉YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCEPVsFNAe9KhQCoHVlL6nAw

👉 Site web : http://junelancry.com

👉 L’offre de June mentionnée dans le podcast (nécessite la connaissance des bases de la musculation et des mouvements) : https://www.junelancry.com/formules/programmation/

Retranscription de l'interview

Est-ce que tu peux commencer par te présenter un peu, nous dire qui tu es et ce que tu fais ?

Moi c’est June.  Je suis passionnée de musculation de nutrition, mais je suis aussi passionnée d’art (ça j’en parlerai un petit peu après). Je suis coach sportive en musculation et nutrition depuis 3 ans maintenant et je réalise principalement des suivis 100% personnalisés c’est à dire que je vais vraiment aider les gens déterminer à changer à se transformer physiquement mais aussi mentalement afin de les aider vraiment à optimiser  le mieux possible leur entraînement, leur nutrition mais aussi leur style de vie. 

Justement c'était ma première question parce que j'ai été étonnée de voir que dans ton parcours tu es passée de l'art à la musculation. C'est pas banal du tout ! Est-ce que tu peux nous dire comment tu es arrivé là comment tu es passé finalement de l'art à la musculation c'est quoi le moteur qui t'a poussé jusque là ?

Quand j’étais au lycée je ne me voyais vraiment pas faire autre chose que de l’art. J’étais pas très douée pour le cursus scolaire à part pour ce qui était des matières littéraires et artistiques et j’aimais pas du tout le sport à ce moment. Au collège et au lycée j’étais un peu la mauvaise élève : je me débrouillais pour sécher les cours, pour me faire dispenser d’une manière ou d’une autre. Je n’excellais pas dans tout ce qui était les matières scientifiques. Je n’avais pas d’attrait pour ces matières là ce qui faisait que j’étais un petit peu pas paresseuse et j’avais du mal à me plonger dedans. Les seules choses qui m’intéressaient vraiment c’était l’art et les matières littéraires donc la philosophie la littérature éventuellement les cours les cours de langue à ce moment là.

Aussi au lycée j’étais assez fêtarde je sortais beaucoup, je travaillais évidemment pour ce qui me tenait à coeur mais à côté de ça j’avais un rythme de vie un petit peu effréné, je faisais pas mal la fête.

Donc après mon bac que j’ai eu principalement grâce à toute la partie artistique et littéraire je me suis pas vue faire autre chose que les beaux-arts. J’ai été au Beaux-Arts, j’ai fait un an de préparation Beaux-Arts C‘est un rythme de travail très soutenu la prépa aux Beaux-Arts mais  ça me passionnait. Et en même temps je sortais quand même toujours beaucoup,  je faisais la fête avec mes nouveaux amis et une fois que je suis arrivée au Beaux-Arts ça a été encore amplifié.

Je m’épanouissais beaucoup dans mon art, toujours en faisant beaucoup la fête. Et il y avait ce côté ce côté là de moi qui recherchait vraiment toujours plus dans la fête, de pousser un petit peu mes limites peut-être, de voir jusqu’où je pouvais aller. Et il faut dire aussi que mon hygiène de vie n’était pas très bonne : je fumais beaucoup, je buvais régulièrement, je mangeais vraiment pas très bien. Je n’avais aucune connaissance en nutrition et en fait j’avais aucune conscience de l’impact que ça pouvait avoir aussi sur mon corps, sur mon état d’esprit et sur ma santé.

Ca s’est envenimé petit à petit au fur et à mesure jusqu’au point où à un moment donné je ne me reconnaissais plus dans le miroir. Donc voila, jusqu’à mes 20 ans tout allait très bien et puis d’un coup en fait je me suis pris un retour de bâton. Et aussi je me rendais compte que j’étais essoufflé très très vite et à chaque fois je terminais les soirées de manière un petit peu mauvaise. Ca m’a fait aussi permis de me rendre compte d’où j’allais et en fait et je me dis un jour « mais est-ce que tu as vraiment envie d’aller continuer à faire la fête jusqu’au point de non-retour pour ton corps et à mettre quatre jours pour t’en remettre » ! Sauf que le lendemain j’enchaînais sans arrêt donc ce n’était vraiment pas du tout pas du correct vis-à-vis de mon corps.

Une vraie prise de conscience quoi ! D’ailleurs je crois que c’était l’année de ma licence donc ma troisième année en art et je me suis dit « bah c’est pas ça que je veux en fait, je ne veux pas continuer comme ça j’ai pas envie de dégrader encore plus ma santé, mon corps ». Et puis aussi je me rendais bien compte qu’l y avait quelque chose qui relevait un peu de la tristesse ou de la colère, que je canalisais vachement avec la fête. En fait je me détournais complètement de ça pour ne pas écouter ce qui n’allait pas et je me suis dit qu’il ne fallait plus que je m’en détourne et plutôt que je le comprenne et que peut-être je le canalise d’une autre manière, en tout cas que j’y prête davantage attention

Et donc j’ai cherché à me mettre au sport et aussi à m’intéresser à mon alimentation et c’est un peu comme ça que j’ai mis le pied que j’ai mis le pied à l’étrier. Et c’est là aussi que je me rends compte petit à petit que c’est ça que je veux faire dans ma vie : je veux aider les gens qui comme moi veulent changer et qui sont déterminés à changer.

Parce que dès que je me suis mise au sport il faut savoir que j’y suis allée à fond, vraiment pas en faisant les choses à moitié. Je me suis mise tout d’abord au CrossFit qui est un sport assez intense alors que je n’avais aucune connaissance de mon propre corps. J’y allais presque tous les jours, j’avais vraiment envie de progresser. Je me disais que j’allais faire des compétitions alors que j’avais pas du tout le niveau. Je débutais mais j’avais déjà des étoiles plein les yeux et surtout j’avais cette envie de transmettre ma passion et de transmettre la possibilité de changer en fait donc voilà.

Donc se donner à fond c'est ça qui t'a permis aussi de terminer aussi ta licence d'un côté avant de te lancer aussi à fond dans l'activité que tu fais maintenant et dans tout ce que tu apportes aujourd'hui ?

Effectivement je pense que j’ai ce côté où je fais vraiment les choses à fond. Donc quand j’ai fait la fête je le faisais vraiment à fond, jusqu’à vraiment toucher les limites de mon corps. Quand j’ai fait les Beaux-Arts je l’ai fait à fond parce que ça me passionnait donc je suis très contente de mon parcours aux Beaux-Arts. C’est quelque chose qui m’a quand même beaucoup épanoui, qui m’a permis de me construire je pense, et  qui m’a permis aussi de comprendre certaines choses sur moi-même surtout.

Donc voilà quand j’ai commencé le sport, pareil j’y suis allé à fond, vraiment, vraiment à fond; Et l’alimentation pareil.

Moi c’est tout ou rien. Pareil quand j’ai arrêté de fumer, c’était du jour au lendemain. Tous mes amis ne me pensaient pas « capable » d’arrêter comme ça parce que quand même je fumais beaucoup. Mais en fait quand j’ai pris une décision pour moi c’est c’est radical, je m’y tiens et voilà : il n’y a pas de plan B, C, D en fait. Il n’y a que  le plan A et je m’y tiens. 

Je pense que c’est une part de détermination qu’il y a par rapport aussi simplement au fait que je sois passionnée ou investie, ou que ce sont des choses qui me tiennent à cœur en fait.

Parce que forcément je vais peut-être être moins à fond dans d’autres domaines de la vie Je ne suis pas à fond partout mais je pense que pour les choses qui me passionnent je suis assez déterminée donc j’y vais  à 100 à l’heure !

Ca a dû te demander beaucoup de détermination aussi parce que tu partais vraiment de zéro. Alors comment tu fais finalement pour arriver à une telle discipline, c'est quoi ton secret ?

Alors il n’y a pas de secret. Je pense quand même que la détermination et la discipline ça se travaille au fur et à mesure, surtout quand on sait pourquoi on fait les choses. Je pense que ça c’est quelque chose aussi qui peut être la clé de la compréhension chez certaines personnes parce que par exemple on va être motivé au début pour toutes les choses qu’on entreprend. Puis après la motivation elle va s’étioler un petit peu, ça va être mis à l’épreuve et ça peut s’effriter en fait tout simplement. Alors que si on est déterminé, si on sait pourquoi on fait quelque chose, et bien on va créer la détermination en fait. On va créer la détermination parce que la vision qu’on a de notre point d’arrivée, ou de notre parcours, ou de notre processus est claire et nette en fait, même s’il y a des obstacles.

Et je pense que c’est pour ça que je suis autant disciplinée dans mon domaine. Mais il faut savoir quand même que je peux être très organisée et très disciplinée sur ce qui est du sport, sur ce qui est de l’alimentation, sur ce qui est de mon hygiène de vie générale, mais beaucoup moins lorsqu’il s’agit de de faire ma compta ou de structurer mon business, ou d’être présente sur les réseaux sociaux !

Je pense que on a tous des prédispositions à s’investir sur certains plans de notre vie selon aussi nos périodes de vie.  Et par exemple pour moi l’alimentation ça n’a pas toujours été simple et j’ai pas toujours été aussi rigoureuse. Je suis passée par beaucoup de phases de recherche, d’expérimentation de pulsions alimentaires aussi. C »est pour ça que je m’y connais aussi assez bien pour ce qui est du comportement émotionnel vis-à-vis de l’alimentation, c’est parce que moi-même j’en ai eu beaucoup. Mais je pense que maintenant j’en suis complètement sortie parce qu’en fait j’ai aussi cherché à apprendre, à chercher à comprendre pourquoi ça arrivait et aussi parce que maintenant ma vision est plus claire. Ma vision est plus claire et donc ça me permet d’être beaucoup plus structurée et beaucoup plus rigoureuse finalement.

Quelque part en fait tout ce que là enfin aujourd'hui ce que tu enseignes à tes élèves c'est quelque chose que toi-même tu as vécu tu es passé par les endroits où ils sont passés. Aujourd'hui comment tu accompagnes tes élèves au quotidien ?

Il faut savoir quand même que j’ai des spécificités qui sont la musculation, la nutrition et le style de vie. 

Les personnes qui viennent me voir ont quand même une petite expérience de la musculation, parfois ça peut être des grands débutants ou alors des semis débutants et j’ai aussi des personnes qui sont d’un niveau intermédiaire à avancé. Et pour la plupart il y a quelque chose qui pêche parce que, soit au niveau de l’alimentation, soit au niveau de l’entraînement, soit même au niveau du style de vie il y a quelque chose qui ne va pas, qui fait qu’elles n’ont pas le physique auquel elles aspirent. En général c’est lié à la musculation et la nutrition de manière générale et elle ne savent pas comment structurer leur entraînement ou leur alimentation pour progresser. 

Il faut savoir que quand on veut se transformer physiquement en musculation, il faut progresser. On ne peut pas rester constamment aux mêmes charges, on ne peut pas constamment rester aux mêmes répétitions sinon le corps il ne va pas comprendre qu’il y a un stimulus et il ne va rien faire pour changer. Et l’évolution du corps elle passe par l’adaptation et l’adaptation résulte d’une contrainte qu’on applique au corps. 

Ce que je fais c’est que je leur propose un suivi vraiment très très personnalisé autant en matière d’alimentation, d’amélioration du style de vie que de l’entraînement. Vraiment tout y passe, je vais chercher à comprendre au mieux la personne en lui posant des questions par un questionnaire. Et après je vais chercher à la faire progresser en trouvant les mouvements qui sont le mieux pour elle, par rapport aux capacités qu’elle a, à ce sur quoi elle veut mettre l’accent, mais aussi à ce que moi je vois. 

Je donne un plan un plan d’action détaillé avec un suivi hebdomadaire. Après la semaine on va échanger sur comment était la semaine, quel est ton niveau de stress, comment as-tu dormi, comment as-tu marché dans dans la semaine, est-ce que tu as été suffisamment actif, est-ce que tu as fait tous tes entraînements, est-ce que ça a été au niveau de l’alimentation, est-ce que que ça a été ton niveau de satiété, est-ce que tu as eu des repas libres… 

Donc voilà il y a tout qui est assez poussé et l’expérience qui est récurrente pour mes élèves c’est celle de la prise de confiance en soi, mais aussi la recomposition corporelle. Ca n’a rien à voir et en termes de confiance en soi, de changement d’état d’esprit. Le fait de prendre confiance en soi grâce à la musculation ça se superpose un petit peu à leur vie de tous les jours. Ca c’est ce que j’ai remarqué elles se sentent plus assurées, plus déterminées. Elles ont moins peur du regard des autres aussi parce que il y a ce côté là quand on va à la salle de musculation.

Je pense que le fait d’avoir quelqu’un avec qui échanger sur comment on exécute les mouvements, le fait aussi que je les corrige. Je leur demande de m’envoyer des vidéos, parce qu’il faut savoir que souvent on n’exécute pas correctement, en tout cas au début quand on est débutant. Et avoir des retours sur l’exécution de nos mouvements c’est vraiment quelque chose qui aide à progresser. Et je pense que toutes ces petites choses superposées font qu’elles prennent confiance en elle. Le fait aussi de voir leur corps changer forcément a un impact sur notre perception de nous-mêmes et forcément sur la confiance qu’on va avoir en nous-mêmes. 

Les personnes qui viennent me voir, surtout celles qui n’ont pas du tout confiance en elle, commencent à mieux s’accepter à partir du moment où elles mettent en place des changements positifs dans leur vie, que ce soit sur leur style de vie, leur alimentation, leur entraînement, parce qu’il y a un soutien. Je suis là pour échanger avec elle, pour parler de leurs problématiques. Je ne suis pas psychologue bien entendu, je ne suis pas là pour ça, mais simplement pour leur donner des pistes à explorer et surtout pour leur faire prendre conscience qu’on n’est qu’à une étape en fait quand on commence le suivi. Elles en sont au point A mais petit à petit elles en seront au point B puis C et en fait plus on va avancer plus elles auront confiance en elle, et aussi plus leur perception d’elle-même va s’améliorer. C’est comme un cercle vertueux. 

Donc le but c’est qu’elle soit autonomes mais la plupart du temps les suivis durent entre 6 et 12 mois. Et j’ai des personnes que j’ai depuis plus d’un an parce qu’en fait elles continuent de progresser avec moi et simplement parce que ça leur convient très bien d’avoir ce suivi et cet échange régulier. 

En t'entendant parler je voyais plein de parallèles avec le coaching de mes propres clients. Parfois ils viennent pour un certain sujet. Lors du processus on travaille sur plusieurs choses et souvent la confiance se construit au fur et à mesure, parce que plus on avance vers ses objectifs, plus on voit les transformations et les étapes au passage, et plus la confiance vient aussi.

Je pense qu’il y a pas mal de parallèles à faire de toute manière dans ce qui est du coaching, que ce soit le coaching mindset le coaching d’entrepreneurial ou le coaching confiance en soi et le coaching musculation.

En fait moi c’est vraiment quelque chose qui me tenait à cœur, étant donné que moi-même je suis passée par beaucoup de phases, beaucoup de stades différents, dont certains moments où je n’avais vraiment pas du tout confiance en moi, étant donné qu’on m’a beaucoup remis en question. Je pense qu’on a beaucoup douté de moi, mais aussi peut-être parce que moi-même je doutais de moi. Donc forcément je devais renvoyer une image d’absence de confiance en moi qui faisait que, autour de moi, on doutait de moi. Enfin voilà c’est l’engrenage vicieux !

Et donc forcément on voit toute cette dimension un petit peu émotionnelle psychologique c’est quelque chose que j’aime partager avec mes élèves que ce soit en individuel, ou en leur parlant de manière un peu plus générale sur le groupe d’échanges qui est  réservé à tous les élèves.

Parmi avec tout cet accompagnement qui finalement va bien plus loin que l'accompagnement en musculation, qu'est-ce que tu préfères aujourd'hui dans tout ce que tu fais ?

Je sais pas s’il y a quelque chose que je préfère particulièrement. Je crois que j’aime à peu près tout ce que je fais quand je le fais,  en tout cas pour tout ce qui est du coaching avec mes élèves, quand j’échange avec eux, particulièrement quand on prévoit les visio. 

J’essaie de prévoir des visios régulières avec mes élèves pour échanger, une fois par mois on échange mais en plus de ça en échange quand même toutes les semaines par WhatsApp par le biais du suivi. 

Ce que j’adore c’est voir leur évolution, le chemin parcouru. Ce qui me fait kiffer vraiment c’est quand j’ai les photos du tout début et quand six mois après je leur fais le avant/après, je leur envoie et qu’ils se disent « ah ouais, quand même ! ». Parce que forcément ils ne se rendent pas compte du chemin, ils ne se rendent pas compte de la différence, semaine après semaine, mais moi j’ai leurs photos et à chaque fois je mets en rapport et je vois comment ils évoluent. Et ok le premier mois on voit pas grand chose, le deuxième mois on commence à voir, puis le troisième, quatrième, cinquième c’est là qu’ils commencent vraiment à voir des changements de fou pour certains. Ensuite ça dépend, c’est toujours à la hauteur de l’investissement de la personne et ensuite il y a parfois d’autres paramètres qui rentrent en jeu il faut pas non plus culpabiliser les gens, dans le sens où il y a des personnes qui mettent beaucoup de choses en place et qui n’ont pas des résultats au bout de six mois par exemple, ce qui était mon cas quand j’ai commencé. Mais il y a des personnes qui vont avoir une évolution beaucoup plus fulgurante donc dans tous les cas il n’y a pas de comparaison possible entre deux élèves en fait. Chacun est différent.

Mais voilà ce qui me fait vraiment kiffer c’est de voir leur évolution, mais aussi de voir leur progression en termes d’entraînement. J’ai des élèves qui commencent qui ne savent presque rien faire ou qui ont des charges de travail sur certains exercices qui sont ce qu’elles sont, et puis après six mois et bien il y a une progression de dingue pour certains. Ils sont épatés de leur progression.

Et puis moi je suis très contente quand je vois aussi que ça va bien, quand les élèves vont bien. De manière générale on voit souvent quand ça va pas mais pas toujours quand ça va bien. Mais des fois mes élèves me disent quand ça va bien Et bien, ça pour moi c’est super, j’ai tout gagné : j’ai un élève qui s’en sort bien, qui arrive à suivre des principes alimentaires pour atteindre ses objectifs tout en se faisant plaisir de temps en temps sans exagérer, qui est actif, qui s’entraîne suffisamment pour avoir une évolution sans tomber non plus dans dans le « no pain no gain ». Qu’ils se sentent bien pour moi c’est c’est le plus plaisant en fait dans dans mon travail.

On voit souvent quand ça va pas mais c'est dur de voir quand ça va.
Et c'est tellement important de le voir, de s'en rendre compte, mais aussi de le célébrer vraiment, de l'ancrer. Parce que même pour le point de vue du cerveau en fait c'est hyper positif : quand tu indiques à ton cerveau que c'est ça qui est bien et que tu ancres ces messages-là et bien, au lieu que ça soit un mini chemin neuronal dans ton cerveau, tu fais une autoroute de cette réussite. Et ton cerveau, la prochaine fois, il sait que c'est vers là qu'il faut aller, donc c'est hyper important.

Complètement, tout à fait d’accord et ouais je crois que j’ai un petit problème en fait peut-être par rapport à avant avec le fait de dire que enfin d’avouer que ça va pas en fait. 

Par exemple sur les réseaux sociaux je ne mets jamais que ça va pas. En fait je me dis que c’est pas l’endroit. Ensuite je sais que parfois c’est bien d’être transparente, mais je pense que le fait d’avoir été parfois dans des états d’esprit, des émotions, un peu plus négatives, font que maintenant j’ai beaucoup de mal à en parler ouvertement. Parce que ça peut arriver de pas être au top, d’avoir des choses qui font que ça influe un petit peu sur notre énergie, mais voilà j’essaie de pas trop en parler. Et pourtant peut-être qu’il y a un équilibre à trouver entre les deux. 

En tout cas je pense que c’est vraiment important de dire quand ça va bien et je pense que c’est même plus important quand même de marquer effectivement quand ça va bien pour justement comprendre, ou chercher à comprendre pourquoi ça ne va pas bien quand ça ne va pas bien. Est-ce que dans mon alimentation tout va bien ? Est-ce que j’arrive à m’accorder du temps pour m’entraîner ? Ou pour avoir une activité pour que je me recharge en énergie positive, que je fasse des choses qui m’apportent du bonheur, de l’épanouissement ? 

Et le fait de comprendre un petit peu ce qui va pas, ça va nous permettre aussi de comprendre ce qui va bien et comment basculer de l’état un petit peu négatif à l’état neutre ou positif. 

ll y a vraiment une logique aussi à un moment donné à vraiment s'observer simplement pour noter les différences et noter et savoir prendre en compte ce qui a pu être différent pour redresser et trouver des stratégies pour pouvoir améliorer les choses en effet.

Aujourd'hui c'est quoi les points communs en termes de mindset que tu vois entre ton entraînement et le fait de construire ton business ?

Dès que j’ai commencé à travailler je me suis mise tout de suite en auto-entrepreneure, à mon compte, même si je faisais des prestations dans des salles de CrossFit et dans différentes salles de sport, ou pour des associations…

Je pense que j’ai toujours eu un petit peu de mal avec l’autorité, même au lycée même aux Beaux-Arts en fait, même quand je faisais des petits jobs étudiants j’avais beaucoup de mal avec l’autorité justement. Je n’ai jamais été salariée, et dès que j’ai terminé mon diplôme d’éducateur sportif je me suis mise à mon compte. Et ça a été « compliqué » parce que je n’avais aucune connaissance dans l’entrepreneuriat. Pendant le diplôme d’éducateur sportif on ne nous apprend pas à entreprendre, ni aux Beaux-Arts ni au lycée. En fait on ne nous apprend pas à créer une entreprise à être son propre patron ça c’est sûr. 

Et donc si j’ai un parallèle à faire entre ma pratique de la musculation du sport et l’entrepreneuriat je dirais vraiment que c’est la patience, beaucoup de patience, mais aussi la persévérance, le travail,  mais aussi la recherche, beaucoup de recherches. La persévérance et simplement le fait, peut-être, de cheminer à son propre rythme parce que forcément la première année d’entrepreneuriat elle n’est pas du tout la même que ma troisième année. Mais voilà j’ai fait des erreurs, j’ai fait des choses chouettes, des choses moins chouettes, je me suis faite avoir, je pense que c’est normal en fait. Il faut tester des choses et il faut aussi peut-être se faire avoir pour savoir aussi quels erreurs éviter.

Et oui même si on n’est pas sûr que chaque mois va être rentable, aujourd’hui je gagne correctement ma vie mais je fais pas non plus les trucs des entrepreneurs à 10K par mois. Des fois, même moi je suis un petit peu impressionnée et je me dis « waouh enfin qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour atteindre ça » et en fait je me dis bon, j’y vais à mon rythme et surtout je crois en ce que je fais, j’aime ce que je fais, j’ai un toit sur la tête. Disons que mon niveau de vie est loin d’être déplorable donc je suis je suis heureuse avec ce que j’ai et j’essaie surtout d’apprendre chaque année un petit peu plus. 

Je pense que par rapport à ma pratique aussi le fait d’être motivée, et bien ça suffit pas pour entreprendre. Moi je suis toujours motivée quand je commence quelque chose dans l’entrepreneuriat puis très souvent, au bout de quelques semaines, ça s’effrite, je suis moins motivée. Et donc là je me dis « ok mais il faut quand même que tu poursuives parce que tu sais ce que tu veux, tu veux vivre de ça et que tu veux pas prendre un petit job à côté ». Ce qui est OK pour les personnes qui le font, il n’y a rien de mal à ça, mais moi mon désir c’est vraiment de vivre pleinement de ça, de continuer à vivre pleinement de ça. Donc voilà ça fait depuis septembre 2021 que je suis complètement sur mon business personnel, que je ne donne plus de cours de CrossFit. Donc là je me dis « et bien maintenant tu peux compter sur personne d’autre que toi-même donc il va falloir se sortir les doigts, il va falloir mettre le coup de pied aux fesses et surtout ne pas perdre de vue pourquoi tu le fais, et se dire que en étant déterminée, et en étant constante, même s’il y a des périodes qui sont plus basses en énergie que d’autres, où on produit peut-être moins de contenu, où on a peut-être moins d’élèves , et bien c’est pas grave. Il faut quand même continuer et c’est comme ça qu’on ira loin ».

Aujourd'hui si je faisais comme tu fais avec tes élèves et que je te présentais la photo de toi entrepreneure maintenant et puis la photo de toi entrepreneure d'il y a du trois ans, comment tu réagirais à ton avis ?

Je pense que je verrai deux personnes quand même assez différentes. Parce que quand j’ai commencé je pense que je n’avais pas du tout confiance en moi. Au début quand j’ai commencé à être coach il y a aussi beaucoup beaucoup de personnes qui doutaient de moi, qui disaient « quoi June elle va être coach mais enfin what the fuck » et même certains coordinateurs et tuteurs ou éducateurs de mon cursus d’éducateur sportif m’ont dit « ok June, t’a vachement de connaissances, on voit que tu es passionnée mais par contre ton physique ne suit pas donc il va falloir mettre l’accélérateur ».

Dans mon entourage proche on n’a jamais douté de moi, enfin ma mère n’a jamais douté de moi elle m’a toujours soutenue, des amis proches m’ont toujours encouragée, ont toujours été étonnés en fait de mes changements mais d’une manière positive. Mais un cercle d’entourage plus lointain a beaucoup plus douté de moi, et ces personnes avaient un petit peu ce statut d’autorité parce que c’était des coordinateurs, des tuteurs ou alors des personnes qui étaient plus fortes que moi dans la salle où je m’entraînais à l’époque. Je pense que ça a eu quand même beaucoup d’impact sur la perception que j’avais de moi-même et en même temps ça m’a donné ce petit côté rageux. Ce petit côté rage de vaincre je pense que je l’ai toujours eu en moi aussi parce que je pense que j’avais pas mal d’émotions pas négatives, j’avais beaucoup de colère en moi, en raison de différentes choses.

Mais oui si on met deux photos de moi  je pense qu’on voit deux personnes totalement différentes on voit une June qui a pas trop confiance en elle, qui est une petite crevette qui pèse 50 kg et qui sait pas trop où elle va et ou plutôt qui sait ou elle va mais elle y va doucement. Et surtout les les progrès se mettent lentement en place. Et trois ans après et bien je pense qu’on a une June un petit peu plus sûre d’elle, plus confiante, qui a atteint quand même un certain équilibre dans sa vie pro, même si c’est pas tous les mois pareil. Certains mois sont plus stressants que d’autres, c’est normal. Et sur le plan personnel aussi je pense qu’on a une June beaucoup plus sereine et épanouie.

Donc on voit vraiment aussi ce parallèle que tu peux avoir finalement entre la June d'il y a 3 ans et celle de maintenant c'est aussi ce que tu vois dans tes propres élèves...

C’est ce que j’espère faire vivre à mes élèves. Je pense qu’au-delà de tout ce qui est progression à l’entraînement changement physique j’insuffle un petit peu cette énergie là, d’avoir ce changement d’état d’esprit vers une acceptation de soi, mais aussi accepter de changer et ne pas se résigner en fait, ne pas se dire « ok les choses sont comme ça et jamais ça sera autrement ». Et bien si en fait on peut changer les choses. Ca peut prendre du temps ça peut prendre beaucoup plus de temps que ce qu’on pense mais mais si on a envie, et surtout si on est déterminé à changer, ça va changer.

Affirmation de soi, acceptation du changement, pour toi ce sont des choses en termes de mindset qui t'ont vraiment beaucoup aidé, qui t'ont fait grandir aussi. Est-ce qu'il y a d'autres choses en termes d'état d'esprit, en termes de mindset qui sont importants pour toi ou tes élèves aujourd'hui ?

Alors s’il y avait des points clés pour une transformation globale, ou plutôt une ascension ou une évolution globale dans ce qui est l’état d’esprit, je pense vraiment que c’est de savoir pourquoi on fait les choses. Mais pas le pourquoi « ok je veux perdre 10 kilos pour me sentir bien », non c’est pas « juste » pour te sentir bien. Parce que derrière il y a beaucoup d’autres choses qui relèvent vraiment de la sphère émotionnelle, ou peut-être même de la sphère sociale, de comment tu es perçu, comment tu te perçois, de ce que ça va impliquer justement dans tes relations amicales, amoureuses, familiales. Et parfois certaines personnes ont peur justement du changement à cause des changements que ça va apporter sur tous les plans sociaux, même les plans professionnels, enfin les interactions professionnelles.

Et aussi quels investissements on est prêt à faire et qu’est-ce qu’on peut faire. C‘est lié forcément parce que parfois on peut dire « ouais  ça y est là c’est cette année, je change, je mets tout ça en place » et en fait on se rend compte qu’il y a quand même beaucoup de choses à faire. Ca nous fait peur et on est plutôt dans l’immobilisme que dans les petits pas où les avancées ou la progression. Donc au final on est dans un état d’inertie et pas dans un état d’avancer. On n’est pas prêt à mettre une énergie dans un certain domaine. 

Je ne dis pas qu’il faut sacrifier sa vie sociale ou sa vie professionnelle ou certains aspects de sa vie mais en fait il faut se demander où est-ce qu’on veut mettre les priorités et de quelle manière on veut hiérarchiser les choses parce que c’est ça qui va nous permettre aussi d’être plus structuré et de pas perdre le pied. Tout le monde n’est pas capable d’aller à 100% dans tous les domaines d’une transformation physique et mentale, tout le monde n’est pas prêt à être focus à 100% sur l’entraînement focus à 100% sur l’alimentation et focus à 100% sur l’hygiène de vie, sur le fait d’être actif. Mais peut-être que si on se dit « ok ce mois-ci je vais mettre vraiment le focus sur l’alimentation donc je vais quand même continuer à m’entraîner mais peut-être que là mon focus il sera vraiment sur l’alimentation. Et le mois prochain peut-être que je vais pas complètement relâcher l’alimentation étant donné que j’aurais déjà des habitudes qui se seront ancrées après un mois, mais je vais mettre plus mettre le focus sur mon entraînement. Je vais essayer de prêter une attention différente, de mettre mon énergie plus là-dedans. Et le fait de mettre ses petits points d’ancrage et bien les ancrages deviennent des habitudes et à partir du moment où ça devient des habitudes, c’est moins d’énergie dépensée.

Je pense que ça c’est pareil dans tous les domaines de la vie. Moi par exemple il y a des choses où j’ai beaucoup moins d’énergie, pour structurer par exemple mon business, ma compta, l’envoi d’une newsletter, la gestion des réseaux sociaux, mais en fait ma priorité actuellement dans mon business elle est pas là, ma priorité elle est à mes élèves, comment je m’occupe de mes élèves et comment je leur procure la meilleure expérience de coaching possible. Peut-être que dans quelques mois ma priorité ça va être une plateforme ou un ebook j’en sais rien, mais voilà en fait mon énergie actuellement avec tout ce que j’ai à côté qui est aussi mon sport, la préparation de compétition et bien je ne l’ai pas à faire d’autres choses.

Donc si j’avais des étapes clés à donner pour la transformation c’est de mettre des focus des attentions mois par mois et aussi de trouver vraiment pourquoi on fait les choses et peut-être l’écrire. 

Ecrire ce que ça va nous amener de bien, ce que ça va nous amener de pas bien peut-être ces changements, et qu’est-ce que nous on veut pour nous, pour se sentir bien. Peut-être que c’est pas vraiment perdre 10 kilos, peut-être qu’en fait il faut vraiment travailler l’acceptation de soi plutôt que de perdre 10 kilos. C’est des choses qui se travaillent simultanément mais parfois c’est bien de se pencher vraiment sur le fond du problème plutôt que la forme du problème

Certaines choses en fait c'est en allant les travailler à la racine que le problème se résout parce que sinon c'est un peu comme si on ne soignait que les symptômes d'une maladie au lieu d'en traiter la cause.

C’est ça exactement et ça se fait petit à petit. Pour certaines personnes on peut pas travailler à la racine justement on sera obligé de commencer par certaines arborescences. Tu as des personnes pour qui ça va être beaucoup trop compliqué de remonter à la racine du problème. Moi ça a mis des années et même peut-être que j’ai encore certains mécanismes qui font que dans certains domaines je me sabote, pas dans le sport mais sur d’autres aspects. Et en fait je suis peut-être pas complètement prête même si je l’ai conscientisé, j’en suis encore aux arborescences, j’arrive pas tout à fait à remonter aux racines du problème

Et donc que ce soit en termes de mindset, de physique ou peu importe les domaines, le fait de commencer aux arborescences parfois c’est nécessaire pour remonter à la racine parce que ça peut être trop brutal d’aller directement à la racine du problème. Certaines personnes sont tout simplement pas prêtes à regarder les choses en face mais aussi à faire ce travail d’introspection très profond vis-à-vis d’elles-mêmes.

Effectivement on n'est pas prêt et ou parfois c'est juste qu'on ne se rend pas compte non plus, et il faut faire le chemin pour se rendre compte de ce qu'il y a caché derrière la forêt. Il faut avancer, cheminer pour le savoir parce qu'en fait on est trop loin de la racine et on a besoin d'étapes intermédiaires aussi.

Alors il y avait une question que je voulais te poser aussi parce qu'on en avait parlé un peu quand on parlait des réseaux sociaux. Il y avait un côté qui t'énervait dans ton univers et tu revendiques le fait que tu n'as pas envie de faire comme comme tous les autres, que tu as envie d'être toi-même. Qu'est-ce que qu'est-ce qui est important pour toi de transmettre et comment tu assumes justement qui tu es dans cet environnement ?

Bon alors déjà il y a effectivement certaines pratiques ou certains contenus qui ont tendance à m’agacer, à m’irriter un petit peu sur Instagram. Maintenant il y a aussi du très très bon contenu, très qualitatif, surtout pour ce qui est du domaine du sport, de la musculation. Il y a aussi de très bons créateurs de contenu, des choses que moi je pourrais peut-être faire si je m’investissais là dessus mais que je ne prends pas forcément le temps de faire. Donc voilà il faut quand même remettre un petit peu les choses dans le contexte il y a du très mauvais et il y a du très bon il y a vraiment les deux. De toute façon c’est comme ça dans tous les domaines de la vie, et dans tous les métiers. Il y a des bonnes choses et des mauvaises choses.

Mais ce que j’ai envie de transmettre via les réseaux et qui peut un petit peu me différencier de ce qui se fait actuellement dans le domaine du fitness et plus précisément de la musculation, c’est l’envie de démocratiser certaines bonnes connaissances, des connaissances plus scientifique que je vulgarise énormément. Je lis beaucoup d’articles scientifiques et j’essaie de vulgariser pour quelqu’un qui ne s’y connaît qu’assez peu en fait, pour lui faire comprendre que l’alimentation, l’entraînement, c’est une des possibilités pour le faire, une des possibilités  que j’applique sur moi-même et sur mes élèves, qui fonctionne, que tu peux faire, et ainsi démystifier certaines choses qu’il y a autour de la musculation aussi. 

Parce qu’il peut avoir tellement de bullshit en fait par rapport à ça et c’est assez énervant parce que c’est des personnes qui ont un physique très avantageux soit parce qu’elles sont dopées, soit parce qu’elles s’entraînent depuis longtemps et qui sont saines mais qui vont quand même propager du bullshit parce que ça fait des likes, ça fait des vues, parce qu’elles ont un produit à vendre derrière.

Ce que j’essaie de faire sur mon Instagram c’est plutôt de démocratiser les bonnes connaissances autour de la composition corporelle, autour de l’alimentation, autour de l’entraînement, pour un public qui est débutant à intermédiaire et qui souhaite évoluer, progresser. Je pense aussi que je m’adresse vraiment à une catégorie de personnes, je ne vais pas m’adresser à la personne qui veut faire 20 minutes d’entraînement et avoir le corps de Sissy Mua, je ne vais pas non plus m’adresser à la personne qui recherche des recettes fitness pour dîner. 

Je choisis de montrer certaines choses. J’ai pas tant de tant de choses à dire sur le fait d’être complètement authentique parce que je pense que je pourrais l’être encore plus même si je n’invente rien, je suis fidèle à moi-même, je ne m’invente pas de vie, en fait quand j’ai envie de poster je poste quand j’ai pas envie de poster je ne poste pas par exemple. Après ma semaine de break à Toulon à chez mon copain j’avais pas envie de poster j’avais pas envie d’être sur les réseaux j’avais juste envie de regarder la story de quelques amis entrepreneurs ou collègues ou de mes élèves mais j’avais pas du tout envie de faire des posts. J’avais pas du tout envie de montrer des stories de de plage ou de choses comme ça et j’avais juste envie d’être loin. Dans ce cas ça m’a fait beaucoup de bien et ça me permet aussi de remettre certaines choses en perspective : qu’est-ce que j’ai envie de montrer, qu’est-ce que j’ai envie de partager. Je pense qu’on peut se perdre beaucoup  sur Instagram, je m’en suis rendu compte aussi ces dernières semaines avec le fait de vouloir être justement très présente, le fait de vouloir communiquer. 

Ca peut absorber l’énergie Instagram et ça ne la rend pas. Je trouve ça très énergivore, j’ai du mal encore à trouver complètement mon compte dans ce réseau social parce que j’ai du mal à déterminer ce que je partage et ce que je partage pas mais j’essaie d’être quand même un petit peu plus qui je suis et de transmettre des connaissances de la motivation aussi peut-être mon parcours. 

Je pense qu’à la base je voulais surtout montrer mon parcours, pas pour qu’on se compare, mais simplement pour montrer que c’est possible en fait, c’est possible de passer d’une d’une vie d’une ex-tuffeuse fumeuse qui n’est pas du tout à l’écoute de corps, qui n’a pas confiance en elle, qui est très colérique, qui ne s’assume pas, qui ne se supporte pas en photo, à quelqu’un qui est déterminée, qui sait pourquoi elle fait les choses, qui a plus confiance en elle. Je dis pas que j’ai 100% confiance en moi mais je pense que mon niveau de confiance en moi est quand même au moins 80% supérieur. 

Et inspirer aussi par rapport à mon évolution mentale mais aussi physique parce que ok il y a peut-être des gens qui sont beaucoup plus musclés que moi, qui sont beaucoup plus impressionnants que moi, mais en fait quand je vois mon parcours, du fait que j’étais pas du tout sportive et comment je suis maintenant, je me dis « ah ouais quand même », donc je pense, et ça c’est vouloir inspirer les gens par mon parcours et par mon cheminement et leur montrer que c’est possible si on y met de la détermination, de l’investissement et de la rigueur. 

C'est quoi les projets en cours pour toi aujourd'hui ?

Ca fait partie des choses que j’ai du mal à structurer j’ai toujours 1000 projets en cours ce qui fait que je n’aboutis pas forcément. Ca fait plus d’un an que j’ai différents projets et que je les regarde puis je fais d’autres choses puis je reviens dessus. 

Mais là tout d’abord ce qui va très bientôt sortir c’est une programmation indépendante, donc c’est pas un suivi mais ça va permettre aux personnes qui hésitent à prendre un suivi de toucher déjà un petit peu à ce que je propose par le biais de l’entraînement avec des outils de suivi pour se suivre seul. C’est 6 semaines structurées d’entraînement avec des très beaux tableaux, très travaillés, avec beaucoup d’alternatives de mouvement, où j’ai mis du coeur à l’ouvrage et essayé de rendre ça lisible, clair et que ce soit facile d’utilisation.

Alors je précise juste que c’est quand même pour les personnes qui ont une expérience de la musculation c’est pas pour les complètement débutants, c’est pour les personnes qui ont déjà une expérience de la musculation et de la musculation en salle de sport. Uun jour je ferai pour les complètement débutants mais pour l’instant ce n’est pas le cas.

 

Et à côté de ça il y a deux autres projets.

Il y avait un projet de plateforme privée qui à la base était pour mes élèves, que j’avais commencé à mettre en place en 2021 puis j’avais changé de plateforme. Ca devait être sur mon site mais c’est toujours en cours de construction. Je souhaite répertorier beaucoup de vidéos que je fais sur l’alimentation, l’entraînement, le lifestyle, le mindset et ça serait comme une bibliothèque où il y aurait plein de vidéos différentes sur plein de thèmes différents. Et j’aimerais même intégrer quelque chose de ludique, où il y aurait un petit quiz à la fin ou quelque chose à appliquer pour qu’il y ait une meilleure rétention d’informations. Donc j’avais j’ai commencé à faire pas mal de vidéos il manquait ce petit truc qui fait que c’est un petit peu ludique, qu’on a envie d’écouter, donc voilà c’était un premier jet. J’ai quand même les élèves qui ont écouté, qui sont intéressés, mais là le but c’est vraiment d’améliorer l’interaction qu’il y aura par rapport à ces vidéos et à cette transmission d’informations.

Et il y a aussi un ebook, un guide sur ce qu’est la recomposition corporelle et comment procéder pour le faire, donc autour de l’entraînement, de l’alimentation et du style de vie. Celui là est très avancé mais j’ai beaucoup de mal à le finir. Ca fait déjà plusieurs mois qu’il est presque entièrement écrit, mais à chaque fois en fait je réintègre différentes informations. Je me demande aussi si je dois changer ma façon de parler, je réfléchis à beaucoup de formes, mais j’ai tout mon fond. Est-ce que c’est un ebook, est-ce que ça va être une formation parce que je fais des vidéos ?

Donc pas mal de projets mais le cœur de mon métier ça reste le coaching, le suivi.

Si tu avais un seul conseil à donner à ceux qui nous écoutent ce serait quoi ?

Ca serait de prendre du plaisir dans le processus, dans le chemin. Prendre autant de plaisir dans le processus que dans le résultat qu’on espère. 

Et de pas non plus être dans l’attente de ces résultats parce qu’une fois qu’on obtiendra ce quelque chose, ce résultat, on voudra plus en fait. Ca c’est le propre de l’être humain, on n’est jamais satisfait, on veut toujours plus donc c’est pour ça qu’il ne faut pas attendre seulement le résultat, espérer seulement ce résultat mais plutôt prendre du plaisir sur tout le parcours vers ce résultat, dans le processus vers ce résultat et toutes ces choses qu’on met en place. 

C’est ça qui va nous donner envie de continuer, même dans même dans les moments où c’est un petit peu plus compliqué, où on n’arrive pas à tout gérer, à tout faire. Le simple fait peut-être d’aller vous entraîner ça va vous rebooster, vous donner envie.

Il faut se rattacher à des petites choses, des choses simples, qui font qu’on ait envie de poursuivre, de persévérer, de continuer et c’est pas parce que je sais pas un jour vous avez pris un kilo que vous allez dire « oh mon dieu j’ai pris un kilo c’est foutu, ça y est j’abandonne », et bien non en fait c’est ok c’est 1 kg c’est pas grave, on s’en fout. La semaine prochaine peut-être que vous aurez perdu 500 grammes et puis ce n’est pas sur une semaine que ça se fait une évolution, il faut que ça se quantifie sur des années en fait. Les gens pensent que après 12 semaines ça y est, mais non, en fait c’est que le début, c’est là en fait qu’il faut persévérer, s’accrocher et c’est parce que ça doit devenir des habitudes sur le long terme.

Donc voilà prendre du plaisir dans le processus, ne pas simplement espérer des résultats.

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