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Leçons mindset et entrepreneuriat de 2022

Je vous livre sans filtre dans cet épisode, 3 des apprentissages mindset et développement personnel que j'ai eu cette année.

Ceci est donc mon dernier épisode de l’année ! Le prochain épisode sera publié la semaine du 9 janvier et pour tout vous dire je réfléchis à changer le jour de publication du podcast. Et si vous voulez me donner votre avis là-dessus, j’ai mis en place un questionnaire pour vous. Il est disponible en description de cet épisode et vous pouvez aussi le retrouver dans la rubrique podcast du site internet.

Cet épisode fait suite à l’épisode 26 où je vous partage quelques questions utiles à vous poser pour faire votre bilan. Suite à cet épisode j’ai fait mon propre bilan et j’ai décidé de vous partager certains des apprentissages de cette année.

Je vous partage ici 3 apprentissages, et j’en ai ajouté un en bonus exclusif dans ma newsletter ! Et si vous ne voulez pas louper un prochain bonus exclusif, vous savez maintenant ce qui vous reste à faire ! (s’inscrire à la newsletter)

Leçon 1 : Tests, persévérance et renoncement en entrepreneuriat

Je l’ai aussi surnommée, juste pour moi : TEST & LEARN c’est bien, TEST & TEST AGAIN & LEARN, c’est mieux, TEST & TEST AGAIN & LEARN & GIVE UP SOME F*CK**G TESTS ce serait encore mieux !

Dans cette leçon il y a trois aspects.

D’abord la base : le principe de test & learn

Ca c’est un des adages majeurs en projet agile, en design thinking, bref en conception d’idées et de projets. En gros c’est l’idée qu’il est nécessaire de ne pas attendre la perfection pour faire un premier test afin d’aller vite se confronter à la réalité, voir ce qu’il en est sur le terrain et ainsi pouvoir améliorer progressivement son produit ou son service

En fait cette année, ce que j’ai appris par rapport à ce concept que je connais déjà depuis de nombreuses années par ailleurs, c’est que j’étais obligé de passer par là, pas seulement pour l’utilisateur mais aussi pour moi ! Je ne peux pas faire autrement, tout simplement. Je n’arrive pas à m’en rendre vraiment compte avant : je sais en le faisant si cela me passionne ou m’ennuie au plus haut point… Et spoiler alert : je suis bien meilleure et avec une courbe d’apprentissage incomparable dans ce qui me passionne que dans ce qui m’ennuie. Je ne suis pas zèbre et/ou au choix je n’ai pas un TDAH pour rien !
Donc voila : ne pas présumer à l’avance de ce que je vais faire ou non avant d’avoir testé.

C’est comme cela qu’est né le podcast. A la base je pensais faire des vidéos YouTube courtes. Sauf que ça me prenait trop de temps à faire. Des personnes m’ont parlé du podcast, mais pour résumer à la hache, j’étais figée sur format court YouTube et je m’imaginais mal parler plus de 10 minutes d’un sujet en monologue sur un podcast. Jusqu’au jour où je me dise “bon allez je tente le podcast et je verai bien”, que j’essaie malgré mes réticences et que j’y prenne goût.

La deuxième partie de l’apprentissage c’est le TEST AGAIN

Car pour appeler cela un test réussi, il faut aussi dans mon cas tester plusieurs fois, et non une seule car là il est facile d’être confuse entre l’attrait de la nouveauté pour le plaisir de faire quelque chose de nouveau ou l’attrait de la nouveauté qu’on essaye de tester.

Dernière partie : “GIVE UP” ou en français “abandon”, “savoir lâcher l’affaire” en quelque sorte !

Parce que faire des tests, je sais faire, persévérer avec détermination, je sais faire quand ça me tient à coeur comme ici, mais par contre j’ai encore du mal à abandonner certaines choses pour mieux mettre le focus sur certaines

Par exemple, depuis quelques mois, je teste la publication de ma communication sur plusieurs plateformes, et je m’étais dit, je vois où ça prend et j’abandonne le reste. Aucun résultat significatif en plusieurs mois, c’est complètement aléatoire : parfois la communication sur un épisode cartonne sur une plateforme mais pas les autres et parfois c’est sur une autre… Or ça me prend beaucoup trop de temps. 

J’ai automatisé en partie pour regagner du temps, que j’ai ensuite reperdu en me rajoutant d’autres publications pour tester le fait d’avoir un rythme plus intense de publication. Au final, je dilue mes efforts et je sens que j’y perds en envie donc en authenticité.

Leçon 2 : oser être vulnérable nourri la confiance en soi !

Je vous l’accorde, c’est complètement contre-intuitif à première vue. Et pourtant ça a été le cas pour moi cette année.

Demander de l'aide

En 2022, j’ai fait un gros travail sur une des injonctions qui me colle à la peau depuis petite “sois forte”. Je reparlerai du “sois forte” mais en quelques mots c’est le fait de ne jamais montrer ses faiblesses, de toujours se montrer “forte” quoi qu’il arrive”, malgré tout ce qu’on se prend comme difficulté, de ne jamais se montrer vulnérable ou faible ni de demander de l’aide.

En 2022 j’ai vraiment voulu challenger cette injonction et donc j’ai montré de plus en plus mes vulnérabilités, j’ai même demandé de l’aide pour plusieurs choses. 

Par exemple, il m’a fallu plusieurs mois avant de penser à parler à mes proches de mon podcasts pour qu’eux-mêmes le découvrent et puissent donc à leur tour le faire connaître. 

Résultat : à ce moment-là, les écoutes sur mes épisodes ont vraiment fait un bond. Ce qui a été ponctuel mais a permi quand même a des personnes de cercles différents de connaître le podcast alors que sinon ils n’auraient jamais eu l’occasion de le faire.

Parler de moments de vulnérabilité

Ensuite, il y a eu aussi plusieurs épisodes du podcast où j’ai parlé de moments douloureux de mon passé, qui constituent des pans difficiles de mon histoire personnelle mais qui ont permis peut-être aussi à d’autres personnes de s’inspirer.
J’ai par exemple parlé du fait que j’ai subi rejet, humiliation et trahison lorsque j’étais encore petite fille et ado à l’école et en quoi cela avait par ailleurs nourri mon pourquoi
J’ai aussi parlé du crime horrible qui a eu lieu dans ma famille pour montrer comment personnellement et professionnellemnet cela m’avait impacté et comment malgré cela il était possible de changer toutes sortes de croyances qui nous limitent, qui nous auto-sabotent.
Ce sont des épisodes qui ont marqué, puisque ce sont ceux pour lesquels j’ai reçu le plus de messages comme quoi cela les avait inspiré, bousculé, questionné. 

Et même si cela a été éprouvant pour moi car l’injonction “sois forte” est profondément ancrée, ce que j’ai vu se produire cette année, à force d’avancer à travailler dessus, c’est que d’avouer cette vulnérabilité, dans certaines conditions, m’a finalement rendu plus forte, et m’a donné davantage confiance en moi.

La preuve du changement par surprise !

La preuve s’il en est c’est la réaction aux premiers posts de haters que j’ai eu, qui ont eu lieu sur TikTok. 
Je ne dis pas que je n’ai rien ressenti du tout. Bien sûr, il y a eu un premier pincement au coeur à la lecture de ces messages pas très sympas à lire… mais il a été très bref par rapport à ce qu’il aurait été il y a quelques années ou même par rapport à ce que je pensais que ça allait encore m’affecter.
Finalement, j’ai vraiment su garder mon sang-froid et même je vais vous avouer quelque chose. J’ai eu très envie de les remercier ! 

J’ai eu envie de les remercier car non seulement leur commentaire a donné de la visibilité à ces vidéos mais en plus ils m’ont permis de voir à quel point justement j’avais gagné en confiance et combien j’étais plus solide pour recevoir ce type de commentaires sans le prendre personnellement. 

Oser, oser et encore oser

Et puis j’ai aussi beaucoup osé cette année : osé prendre la parole devant des groupes et même monter sur une scène et aborder un sujet où j’étais en totale vulnérabilité, j’ai osé lancer mon podcast et  moi qui ne me pensais pas capable de dépasser de parler 10 min toute seule, j’ai même fait un épisode solo que j’ai du couper en deux car il dépassait une heure sinon (celui de la gentillesse), etc…
Et chaque chose que j’ai osé faire cette année a été… flippante vraiment mais aussi merveilleuse.
Non seulement je ne me suis pas pris de grosse tôle, mais en plus ça m’a beaucoup apporté. Ca m’a apporté de la visibilité, de l’expérience, des rencontres, ça a inspiré d’autres personnes à faire pareil (plusieurs personnes lancent leurs podcasts et m’ont remercié de les y avoir inspiré par exemple).

Attention par contre je voudrai seulement donner une nuance à ceux qui m’écoutent et qui voudraient aller peut-être trop vite.
Avant de passer par cette étape, il faut avoir déjà construit un premier terreau solide de connaissance de soi et d’amour de soi, sinon le risque peut être élevé d’aller trop vite et, si on se prend un mur, ce qui peut arriver puisque le risque existe toujours, c’est que le mur qu’on se prend fasse beaucoup trop mal.
Personnellement j’ai pu le franchir parce que j’ai déjà passé des paliers intermédiaires les années précédentes, parce que je me suis faite accompagnée et parce que je suis encore accompagnée et que j’ai des supports solides aussi bien intérieurs qu’extérieurs. 

 

Faire tomber les masques redonne de l’énergie pour ce qui compte vraiment

Métaphore de Raven et Erik

Ceux qui ont vu les films X-Men, vous vous souvenez peut-être du moment dans Le Commencement, où Raven alias Mystique s’entraîne sous sa forme humaine classique à soulever des poids. Pour ceux qui n’ont pas vu cette scène Raven est une mutante qui naturellement a une apparence bleue, avec des écailles mais qui a le pouvoir d’une métamorphe, c’est à dire qu’elle peut prendre l’apparence de qui elle veut, donc d’une personne humaine normale. Hors pour se fondre au milieu de la masse elle a appris à perpétuellement utiliser ses pouvoirs dans une forme d’humaine classique, toujours la même, qui n’est donc pas la sienne mais qu’elle a bien du mal à accepter de ne pas porter. Dans cette scène, Erik, alias Magneto, lui démontre en challengeant son instinct de survie, qu’elle serait beaucoup plus puissante si elle ne diluait pas ses pouvoirs à prendre une forme qui n’est pas la sienne, et que pour être pleinement puissante elle doit s’accepter comme elle est, sous sa forme mutante.

Même si nous ne sommes pas des mutants, nous aussi nous portons tous des masques. Il s’agit de masques sociaux, plus ou moins lourds que nous nous obligeons à porter pour nous fondre dans la masse, ne pas faire de vague. Il peut s’agit de masques sociaux appris avec notre éducation, il peut s’agir de faux-self que nous avons développé en tant que zèbres, il peut s’agir aussi d’injonctions que nous avons tant entendu que nous les portons aujourd’hui comme des masques. 

En me débarrassant en route de quelques-uns de ces masques pesants encore cette année je me suis rendue compte à nouveau à quel point cela était un soulagement et à quel point cela pouvait comme pour Raven nous remettre de l’énergie pour s’occuper d’autres choses. 

Une envie croissante d'aider à faire tomber ces masques pesants

Et je me suis rendue compte cette année, que c’est aussi ce que j’ai de plus en plus envie de faire et d’aider les autres à faire : abandonner ces masques, se libérer des chaînes de ce qu’on croit devoir être et faire pour faire plaisir, faire bien, avoir de la reconnaissance extérieure, avoir du succès… etc, etc… revenir à l’essentiel finalement, à l’être. 

FAIRE moins pour ÊTRE plus

Et croyez-moi ça c’est une avancée de géant pour quelqu’un qui a toujours eu du mal à faire cette différence entre le faire et l’être.
Je comprenais en partie, rationnellement, qu’il y avait une différence entre être et faire, que ce n’est pas en en faisant plus qu’en était plus par exemple… Bref j’ai déjà entendu toutes ces choses en développement personnel et je voyais bien à quel point ceux qui le comprenaient avaient gagné en maturité et en sérénité. Et puis aussi je le constate empiriquement pour les autres, pour ceux que j’accompagne. Bref j’en avais la connaissance et la certitude, sauf que ce n’était pas intégré pour moi.

Et je pense que ce n’est pas encore intégré à 100% car je pars vraiment de très loin, mais j’ai fais un pas dedans. La distinction entre les deux commence à s’opérer.

D’où aussi l’objectif de l’année prochaine, faire moins mais mieux c’est peut-être en quelque sorte FAIRE moins pour ÊTRE plus ! 

Voila donc quelques leçons que j’ai retenue de l’année 2022 et avec lesquelles je suis équipée pour commencer 2023.
Si je devais résumer mon année 2022, je dirais que le mot-clé c’est CONFIANCE au sens de confiance en moi. Et que cette année la confiance en moi je l’ai construite en partie sur des piliers d’authenticité et de vulnérabilité.
Ce n’est pas l’année qui marquera un record de résultats business, très loin de là, par contre c’est une année qui marquera un de mes plus gros bond en confiance en soi et aussi en sérénité, et pour moi ce sont des bases solides sur lesquelles continuer à construire mon business et ma vision d’entrepreneure libre et sereine dans les années à venir.
Et c’est un chemin que j’ai envie de poursuivre en 2023, où pour moi comme je vous le disais l’objectif sera de FAIRE moins pour ÊTRE plus. Et c’est un chemin sur lequel j’ai également envie d’accompagner d’autres personnes.
Laisser tomber les masques, être pleinement soi et rayonner avec plaisir et sérénité, c’est l’intention que je pose ici pour démarrer l’année 2023 !


Je vous invite à en faire de même. Quel est le mot que vous mettez sur votre année 2022 ? Et pourquoi ?
Et quelle est votre intention sur l’année à venir ?

Ceux qui ne font rien ne se trompent jamais
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3 leçons mindset d'entrepreneure de cette année

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